Taxe d'équarrissage Les industriels appellent à cesser toute facturation des coproduits
La pilule ne passe pas. Quelques jours après la mise en place de la réforme du service public de l'équarrissage (SPE), le syndicat national de l'industrie des viandes (Sniv) a appelé le 16 janvier 2004 ses adhérents à cesser, dans l'immédiat, "toute facturation de la contribution coproduits et à émettre auprès de leurs clients des avoirs correspondant aux montants éventuellement déjà facturés".
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Les professionnels ne décolèrent pas de s'être vu refuser par le gouvernement la mise en place d'un mécanisme officiel permettant de répercuter le coût de la taxe d'abattage jusqu'au consommateur. "En l'absence d'un cadre officiel, les tentatives d'application interprofessionnelle de cette répercussion conduisent à un constat d'échec sur l'ensemble de nos catégories de clients", explique le Sniv. Pour la viande bovine, le surcoût de la réforme du SPE est évalué à 11,8 centimes d'euros par kg carcasse, soit 270 francs par animal, selon les industriels.
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